PARTITA
« She wanted to hold her child
She tried to find her
In the dust
Among the rubble
Your face is wet
But she could no longer feel
The dampness
Only the ringing in her ears
And her chest moving
Jerking
Expanding
Contracting
Expanding
Contracting
The tv tells me of the horrors of the world
I do not cry
People post about it
And then about their fun night out
I am angry
They don’t think
About the story they are telling
That their care is just a token
And not the deep sadness that I feel
Why are we paying attention only now? »
Liliko’i Schneiders, Poème (2023)
LE SOUFFLE LES A PORTÉES, UN FILM SUR LA COMMUNAUTÉ FÉMININE
Terrain: Le battement d’ailes, Cornil (Corrèze)
22 > 28 OCTOBRE 2023
+ 31/01 et 01/02 2024 à l’UBM.
Artiste invité: Antoine Parouty
Présentation publique:
Vendredi 27 octobre au Battement d’ailes.
Jeudi 1er février, Maison des Arts, Bordeaux.
Dans le travail d’Antoine Parouty, le corps et l’intime constituent souvent le sujet d’une observation réservée et précise, où le cadre, la lumière et le grain de l’image s’organisent avec sobriété. On peut sans doute considérer que cette approche cinématographique relève d’abord d’un travail de réception et d’écoute.
Antoine est, pour commencer, venu présenter son travail aux étudiant·es, avant de travailler à la préparation et à la réalisation d’une semaine de tournage au cours de laquelle le cinéaste nous a proposé d’engager une réflexion sur ce que pourrait être un film de danse, sur le rôle du corps en tant que langage plastique et visuel à partir d’une idée fédératrice, la Partita. La Partita en tant que pièce musicale souvent accompagnée de danse a donc représenté un premier modèle de travail, sous une forme plus suggestive que directive.
Dans ce projet, on peut considérer que la sororité est devenue le sujet du travail par nécessité. Les préoccupations féministes représentent une préoccupation profonde pour bon nombre de ce groupe de femmes. D’ailleurs, la question qui s’est posée dépasse sans doute les formes engagées sous-tendues par les expressions féministes. La réflexion qui fut conduite est sans doute plus fondamentale et transversale. Passée l’affirmation du refus de la domination masculine, le groupe de femmes a déplacé ses enjeux en cherchant à interroger en quoi consiste faire un film d’une et à travers une communauté féminine.
Ainsi avancée de manière transversale, il s’est sans doute agit de partager la question de la sororité à l’ensemble du groupe (hommes et femmes compris·es) et en particulier sur la manière de faire un film sur la base de modes d’actions sorores. D’une certaine manière, la critique de l’autorité s’est vue déplacée vers une réflexion sur la multiplicité des auteurités et sur une prise en charge des différentes formes d’altérité.
Le film réalisé au cours de cette semaine de travail porte cette réflexion sur la double question de l’altérité et de l’auteurité inspirée par un état d’esprit porté par la sororité et sans doute plus généralement par l’adelphité en tant que conception plus inclusive de la solidarité.
ÉQUIPE
Coordination pédagogique: Pierre Baumann, Antoine Parouty, cinéaste, et Elina Moreno doctorante en arts et membre du collectif Bios-Faire.
Avec Sasha Anikieva, Chaza Ayoub, Klara Babin, Heidi Barré, Camille Boivin, Alice Chan-Ashing, Claire Commes, Sixtine Camara-Loza, Anne-Claire Gousset–Lacroix, Laure Greletty, Apolline Satta, Liliko’i Schneiders, étudiantes arts plastiques Master 2 et Licence UBM.
PARTENARIAT
Section Arts Plastiques UBM, MSH Bordeaux, Battement d’ailes, Cornil.
CONÉRENCE D’ANTOINE PAROUTY:
23 Février 2023 MSH Bordeaux, UBM.
Comment filmer ce que je veux dire, comment dire ce que je veux filmer.
FILM
Titan, court métrage, vidéo HD, 34 min, film collectif.
PUBLICATION : A paraître aux Presses Universitaires de Bordeaux, coll. « Un artiste, des étudiants » début 2025.
UNE IMAGE DU FILM LA ROUTE DES HÊTRES
2010_ANTOINE PAROUTY
LE SOUFFLE LES A PORTÉES
2024_UN FILM COLLECTIF