HÉCATOMBE

PROJET HÉCATOMBE
Le projet Hécatombe est un travail d’apprentissage à la recherche-création développé par les étudiants  de master 1 arts plastiques de l’Université Bordeaux Montaigne, conduit dans le cadre de l’atelier de pratique artistique du second semestre 2020.

ARS MEMORIA
Il faut donc considérer que cette expérience de création se construit comme un « art de la mémoire » (ars memoria) où la demeure virtuelle (un ensemble de pièces dans lesquelles sont contenus des masses de documents) représente l’exposition qui aurait pu prendre forme matériellement, instaurant des dialogues entre des créations, des artistes, des textes et des dispositions. Mais c’est une exposition qui, résolument, n’existera jamais réellement sous cette forme. En cela elle constitue, non pas, comme on l’entendra beaucoup par les temps qui courent, une dystopie, mais bien une utopie, un discours éloquent sur l’étendue des possibles.
Autrement dit, ce projet Hécatombe constitue, par le dépassement des constats d’effondrement, une expérience Manifeste qui cherche à voir comment, dans une situation bien réelle qu’on dira de « survie » la créativité a elle aussi quelque chose de viral.
Autrement dit, là où notre session de terrain « le radeau » faisait « comme si » on était en crise, là, nous sommes bien face à une situation de crise réelle où il s’agit alors de faire « comme ça », c’est-à-dire comme la fiction nous l’a enseigné, en mieux, en vrai.

 

ACTUEL / INACTUEL
Contre toute attente le projet Hécatombe fut conçu par le groupe d’étudiants avant la pandémie du COVID 19. Alors confronté à une actualité brûlante (elle carbonise la conception et la mise en oeuvre du projet initial) l’expérience conduit l’équipe à penser une nouvelle forme d’exposition et de développement des idées.

MATÉRIEL / IMMATÉRIEL
Cette reformulation imposée par la mise en quarantaine des étudiants consiste à penser une forme numérique qui tient compte de la double incarnation des formes plastiques: fondée sur une pensée matérielle (chaque étudiant poursuit son travail de production plastique), l’exposition prend une forme numérique qui impose donc une réflexion sur la subsistance documentaire de données dématérialisées, ou plus précisemment incarnées sur les supports variables de consultation (ordinateur, tablette ou téléphone).

AVEC LA CRÉATION, ÇA VA MIEUX
En d’autres termes, la question qui est posée à cette équipe d’étudiant.e.s est simple: est-ce qu’avec la création, ça va mieux? Est-ce qu’on parvient à surmonter l’adversité? Est-ce qu’on trouve des petites ruses, des petites solutions, des alternatives positives?

SALLE 1

ETC.

SALLE 2